Conférencier.ère.s

Mathieu Boisvert est directeur fondateur du Centre d’études et de recherche sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora. Il est professeur au Département de sciences des religions de l’UQAM depuis 1992 et a travaillé sur les communautés ascétiques sud-asiatiques, sur les communautés marginalisées en Inde et sur la diaspora sud-asiatique au Canada. Ses publications incluent Les Hijras : une communauté « transgenre » sud-asiatique (Montréal : PUM, 2018), Comprendre l’Inde (Montréal : Ulysse, 2014) et Understanding Theravada Psychology and Soteriology (Waterloo : WLUP, 1995). Il a également mené plusieurs ouvrages collectifs, notamment Les Avatars de l’Inde : pluralités d’une puissance, qu’il a dirigé avec Karine Bates, Serge Granger et Christophe Jaffrelot (Montréal, PUM, 2013).

Anouck Carsignol est chercheuse en Relations internationales, associée au Centre d’Études et de Recherche sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa Diaspora (CERIAS, UQAM, Montréal). Elle est également Observateur Référent au Laboratoire Pharos du pluralisme des cultures et des religions (Paris), et consultante régulière pour le centre de recherche NORIA (Paris). Ses centres d’intérêt sont les rapports diaspora-société-État, les questions de production et de transformation identitaire en situation post-migratoire, et les différentes formes d’activisme diasporique et de solidarité intercommunautaire. Elle travaille également sur la politique géostratégique des petits États insulaires de l’océan Indien dans le contexte de la rivalité Inde-Chine. Elle est l’auteure de l’ouvrage L’Inde et sa diaspora : Influences et intérêts croisés au Canada et à l’île Maurice (Paris, Genève, PUF, 2011). Ses recherches sont fondées sur des enquêtes de terrain effectuées en Inde et dans les nations insulaires indianocéaniques (Réunion, Maurice, Maldives), ainsi qu’au Canada, auprès des membres de la diaspora, des institutions étatiques, des associations civiles et des organisations communautaires.

Frédéric Castel est professeur enseignant au département de Sciences des religions et au département d’Études urbaines et touristiques à l’Université du Québec à Montréal. Il est aussi consultant pour diverses instances gouvernementales et municipales. Depuis plus de vingt ans il étudie l’évolution du paysage religieux au Québec des années 1960 à aujourd’hui. Il se spécialise sur les groupes religieux non chrétiens (musulmans, bouddhistes, hindous, etc.). Les principaux thèmes explorés sont l’hyperdiversité ethnique et confessionnelle des groupes religieux, la morphologie sociale de certains groupes ethniques, les lieux de culte, la géographie des populations religieuses (quartiers de Montréal et régions du Québec), le déclin des appartenances religieuses chez les jeunes. Son approche méthodologique combine l’exploitation critique des données de recensements canadiens et le travail de terrain à travers les lieux de culte, les associations ethniques et certains événements communautaires.

Mathieu Claveyrolas est directeur de recherches au CNRS et membre du Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud (EHESS/CNRS, Paris). Il est ethnologue, spécialiste de l’hindouisme qu’il a étudié en Inde, à Maurice et à New York. Ses principales publications incluent deux monographies (Quand le temple prend vie. Atmosphère et dévotion à Bénarès, 2003, CNRS ed, et Quand l’hindouisme est créole. Indianité et plantation à l’île Maurice, 2017, EHESS ed) et deux volumes collectifs (Territoires du Religieux dans les mondes indiens. Parcourir. Mettre en scène. Franchir, 2016, EHESS ed, et Les Hindous, les Autres et l’Ailleurs. Relations et frontières, 2021, EHESS ed).

Diana Dimitrova est professeure titulaire d’hindouisme et de traditions de l’Asie du Sud à l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal. On lui a décerné un doctorat en Indologie moderne (études sud-asiatiques), en Indologie classique et en études anglaises et américaines à l’Université d’Heidelberg, Allemagne. Elle est l’auteure de Hinduism and Hindi Theatre (New York: Palgrave Macmillan, 2016; edition paperback 2018), Gender, Religion and Modern Hindi Drama (Montréal and London: McGill-Queen’s University Press, 2008) et Western Tradition and Naturalistic Hindi Theatre (New York: Peter Lang, 2004). Ses ouvrages collectifs comprennent Rethinking the Body in South Asian Traditions (London and New York: Routledge 2021); Divinizing in South Asian Traditions (London and New York: Routledge, 2018), avec Tatiana Oranskaia; Imagining Indiannes: Cultural Identity and Literature. (New York: Palgrave Macmillan, 2017; édition paperback 2019), avec Thomas de Bruijn; The Other in South Asian religion, literature and film: Perspectives on Otherism and Otherness (London and New York: Routledge, 2014: edition paperback 2017) et Religion in Literature and Film in South Asia (New York: Palgrave Macmillan: 2010).

Lou Kermarrec est doctorante en Anthropologie / Ethnobotanique au CEIAS, à l’EHESS à Paris. Ma thèse porte sur les usages des plantes chez les descendants d’engagés indiens en Guadeloupe, avec un volet comparatif à La Réunion et à l’Île Maurice. J’y questionne les processus de créolisation et de création d’identité par l’utilisation des plantes au sein des jardins domestiques et du paysage insulaire. Une importante partie de mon travail est consacrée à l’utilisation et la symbolique des plantes dans les cultes hindous, aux Antilles et aux Mascareignes. 

Natalie Lang est junior fellow associée au Max Weber Centre for Advanced Cultural and Social Studies, University of Erfurt, et membre associée au CERIAS-UQAM. Intéressée à l’anthropologie de la religion en contextes diasporiques, ses recherches portent notamment sur l’hindouisme à La Réunion, Singapour, et Paris. Elle est l’auteure de Religion and Pride : Hindus in Search of Recognition in La Réunion (Berghahn Books, 2021). Sa thèse de doctorat a reçu le Frobenius Research Award. Avant ses études doctorales au Centre for Modern Indian Studies, Université de Göttingen (Ph.D. 2018), Natalie Lang a poursuivi des études à la School of Oriental and African Studies, Université de Londres (M.A.) et à l’Université de Heidelberg (B.A.). Elle était chercheuse postdoctorale au Asia Research Institute, National University of Singapore (2019-2021), où elle co-dirige le blog de recherche CoronAsur : Religion and COVID-19.

Sanam Roohi is an Alexander von Humboldt fellow at the Centre for Modern Indian Studies, University of Göttingen. As a social anthropologist, her work straddles the themes of embodied migration infrastructures, transnational resource flows and their ramifications on caste-and-religious inflected community formations within the Indian diaspora. With a PhD in Anthropology from the University of Amsterdam, her research outputs include the publication of a few book chapters and articles in journals including Modern Asian Studies, Journal of Contemporary Asia, International Political Sociology and Ethnic and Migration Studies, apart from a co-produced film on diaspora philanthropy. She has worked as an assistant professor at St. Joseph’s (Autonomous), Bangalore, between September 2016 and April 2018, was a 2018 SSRC InterAsia Fellow at the Global and Transregional Studies Platform, Georg-August University, Göttingen and a Marie Curie COFUND fellow at Max Weber Kolleg, Erfurt, Germany between September 2018 – August 2020. Roohi is also on the editorial board of Comparative Migration Studies journal.

Pierre-Yves Trouillet est géographe, chargé de recherche au CNRS et membre du laboratoire Passages (Universités de Bordeaux). Il est également membre associé du Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud (EHESS, Paris), « fellow » de l’Institut Convergences Migrations (Paris), et membre régulier du Centre d’Études et de Recherches sur l’Inde, l’Asie du Sud et sa diaspora de l’Université du Québec à Montréal. Il s’est spécialisé sur l’étude de l’hindouisme populaire en milieu tamoul. Ses recherches ont notamment porté sur le culte régional du dieu Murugan, l’hindouisme en contextes villageois et urbains, les pèlerinages et processions, le rôle des temples dans le développement des villes et des villages, l’hindouisme créole et diasporique (à Maurice et Toronto) et, plus récemment, sur les prêtres migrants et les partages de lieux de culte entre hindous et non-hindous.